Pascal Convert définit son art polymorphe et inclassable comme « un travail à l’écart ».
De 1993 à 1994, Pascal Convert crée pour la Manufacture nationale de Sèvres, des sculptures à caractères anthropomorphiques et autobiographiques qu’il désigne comme étant les « prothèses d’un corps ».
Pascal Convert est plasticien (sculpture, installation et vidéo) et auteur de films documentaires. En 1989, il est pensionnaire à la Villa Médicis. La question de la mémoire et de l’oubli est au cœur de son travail. En 1998, Georges Didi-Huberman consacre un livre à son oeuvre « La demeure, la souche ».
Cette paire de vases anthropomorphes indissociables l’un de l’autre, représentant les avant-bras gauche et droit de l’artiste, est réalisée en biscuit à l’extérieur (non émaillé et non décoré) et émaillé en bleu de Sèvres à l’intérieur.
Façonnés selon la technique du coulage, l’émail bleu qui est une couverte dite de grand feu est exceptionnellement posé selon la technique d’émaillage par trempage et non par insufflation.