Dessinateur, graveur et peintre de sujets pastoraux, d'enfants, mythologiques ou religieux et de paysage, cet élève de François Lemoyne est reçu à l'Académie en 1734.
Dessinateur, graveur et peintre de sujets pastoraux, d'enfants, mythologiques ou religieux et de paysage, cet élève de François Lemoyne est reçu à l'Académie en 1734.
À partir de 1736, il fournit de nombreux cartons de tapisserie à la Manufacture de Beauvais pour son directeur Jean-Baptiste Oudry, qui devient également inspecteur à la manufacture des Gobelins. À la mort d'Oudry, Boucher reprend sa charge d'inspecteur aux Gobelins mais ne travaillera plus pour Beauvais. Il livre d'importantes séries de cartons, qui connaîtront le même succès.
François Boucher ne cherche pas à reproduire la réalité. C'est un peintre précieux et sensuel, utilisant des coloris brillants, des lignes serpentines et une profusion d'accessoires pittoresques. Sa prédilection pour les nus féminins lui vaut, de son vivant, le surnom de « peintre des Grâces ».
Il participe à la décoration des châteaux de Versailles et de Fontainebleau, à celle du cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale (1741-1746). Il livre aussi des décors pour sa protectrice Madame de Pompadour au château de Bellevue et pour son boudoir de Crécy.
Il donne aussi de nombreux modèles à la Manufacture de Vincennes de 1750 à 1755 puis à la Manufacture royale de Sèvres, essentiellement entre 1757 et 1767.
Ses figures d'enfants, dits Enfants Boucher sont traduites sous forme de motifs peints ou de biscuits et également de petites pièces de tapisseries destinées à l'ameublement.