Diversification des procédés techniques et des matériaux utilisés, la première moitié du 20e siècle est pour Sèvres l'occasion d'affirmer son audace créative.
Le début du 20e siècle marque un nouvel essor de Sèvres, illustré par la diversification des procédés techniques et des matériaux utilisés. Agathon Léonard et Ytiga Noumata réalisent pour Sèvres des ensembles de sculptures, encore aujourd’hui édités en biscuit de porcelaine, dont les inspirations et la souplesse des lignes ne laissent aucun doute sur l’influence Art Nouveau dans la production de Sèvres.
Puis les créations d’Henri Rapin, de Jacques-Emile Ruhlmann, marquent la transition vers l’Art Déco grâce à leurs formes épurées.
Dans les années 50 , Sèvres tend à se réinventer, dans la sculpture principalement puis dans l’art de la table. Les décors proposés pour les services de table se renouvellent, comme l’illustre le décor imaginé par Paul Charlemagne pour l’ambassade de France à Pékin en 1953, que les amateurs peuvent redécouvrir et acquérir.