Pour son premier séjour à Sèvres, à l'orée du XXe siècle, l’artiste japonais Ytiga Noumata crée plusieurs figures majeures de la sculpture animalière.
Synthèse entre deux cultures : la technique d'expression sculpturale de Sèvres et une vision orientale de la représentation.
Le Paon à l'allure de phoénix et le Lion couché évoquent les gardiens protecteurs des temples et demeures impériales, tout comme les décors de chinoiseries déjà présents dans l'iconographie de la porcelaine de Sèvres au XVIIIe siècle.
Le souci de réalisme trouve son accomplissement dans l'usage du biscuit, façonné et retouché au plus juste par les artisans de l'atelier du moulage-reparage qui forgent la réputation de Sèvres dès 1751.